Comment intégrer la profession et devenir pompier ?
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Sapeur-Pompier Volontaire, Sapeur-Pompier Professionnel, Jeune Sapeur-Pompier ou Pompier Militaire, comment accéder à ce métier de la sécurité civile française ? Ouvert aux hommes et aux femmes qui ont la vocation et certaines qualités humaines indispensables, le métier de pompier peut s'apprendre dès le plus jeune âge (Jeune Sapeur-Pompier). Il est également possible d'intégrer les rangs des pompiers en tant que professionnel salarié, d'exercer en tant que militaire, ou bien encore, de se rendre disponible pour des missions en tant que pompier volontaire.
Le métier de pompier regroupe tout un ensemble de missions, mais aussi plusieurs formes d'intégrations à la profession. Devenir pompier peut se faire à tout âge ou presque et sous différents statuts professionnels, ce qui rend l'accès au métier assez facile.
Les modalités pour devenir pompier sont différentes selon le métier visé : Sapeur-Pompier Professionnel avec préparation d'un concours, Sapeur-Pompier Volontaire, Sapeur-Pompier Militaire ou Jeune Sapeur-Pompier. Chacun de ces métiers répond à des critères bien précis.
Comment devenir pompier ?
Le métier de pompier regroupe tout un ensemble de missions, mais aussi plusieurs formes d'intégrations à la profession. Devenir pompier peut se faire à tout âge ou presque et sous différents statuts professionnels, ce qui rend l'accès au métier assez facile.
Les modalités pour devenir pompier sont différentes selon le métier visé : Sapeur-Pompier Professionnel avec préparation d'un concours, Sapeur-Pompier Volontaire, Sapeur-Pompier Militaire ou Jeune Sapeur-Pompier. Chacun de ces métiers répond à des critères bien précis.
Contrairement à une idée reçue, les SPP ne sont pas majoritaires dans la profession. Leur nombre équivalait en 2017 à environ 15 % de l'effectif global. Pour devenir sapeur-pompier professionnel, il faut se présenter au concours externe de Caporal SPPNO (Sapeur-Pompier Professionnel Non-Officier) ou au concours externe de Caporal SPPO (Sapeur-Pompier Professionnel Officier) en fonction de votre niveau d'études. La réussite à l'un de ces concours permet d'intégrer les rangs des pompiers après avoir suivi une formation interne et d'avoir le statut de fonctionnaire des collectivités territoriales. Le SPP travaille dans une caserne où il est également logé et est rattaché à l'un des SDIS (Service Départementaux d'Incendie et de Secours).
Les deux principaux concours externes sont :
En réussissant le concours, le jeune pompier est recruté dès qu'une vacance de poste a lieu et, en attendant, il reste inscrit sur une liste d'aptitude. L'intégration se fait ensuite après une formation initiale rigoureuse.
Devenir Sapeur-Pompier Professionnel
Contrairement à une idée reçue, les SPP ne sont pas majoritaires dans la profession. Leur nombre équivalait en 2017 à environ 15 % de l'effectif global. Pour devenir sapeur-pompier professionnel, il faut se présenter au concours externe de Caporal SPPNO (Sapeur-Pompier Professionnel Non-Officier) ou au concours externe de Caporal SPPO (Sapeur-Pompier Professionnel Officier) en fonction de votre niveau d'études. La réussite à l'un de ces concours permet d'intégrer les rangs des pompiers après avoir suivi une formation interne et d'avoir le statut de fonctionnaire des collectivités territoriales. Le SPP travaille dans une caserne où il est également logé et est rattaché à l'un des SDIS (Service Départementaux d'Incendie et de Secours).
Conditions pour devenir sapeur-pompier professionnel :
- Avoir 18 ans minimum lors de l'inscription à l'un des concours ;
- Être de nationalité française ou ressortissant d'un pays de l'Union européenne ;
- Avoir un diplôme de niveau V (type Brevet des Collèges) ;
- Jouir de ses droits civiques
- Réussir les épreuves du concours externe (3 épreuves).
Les deux principaux concours externes sont :
- Le concours SPPNO ou Sapeur-Pompier professionnel non-officier : il donne accès au grade de Caporal Sapeur-Pompier.
- Le concours SPPO ou Sapeur-Pompier professionnel Officier : il donne accès au grade de Lieutenant 1ère Classe, mais aussi au grade de Capitaine en fonction du niveau d'étude du postulant au moment de l'inscription au concours.
En réussissant le concours, le jeune pompier est recruté dès qu'une vacance de poste a lieu et, en attendant, il reste inscrit sur une liste d'aptitude. L'intégration se fait ensuite après une formation initiale rigoureuse.
Il est possible de devenir pompier pour un homme ou une femme qui exerce déjà une profession salariée – ou bien qui est en recherche d'emploi ou étudiant – et qui souhaite consacrer une partie de son temps dans le volontariat. Contrairement au SPP, les pompiers volontaires ne sont pas payés sur un système de rémunération, mais perçoivent pour leurs interventions des indemnités forfaitaires selon le type de mission. Le Sapeur-Pompier Volontaire dépend du Centre de Secours Communal le plus proche de chez lui. Il bénéficie bien sûr d'une formation initiale avant de pouvoir partir sur le terrain. Les Sapeurs-Pompiers Volontaires, tout comme les SPP suivent une formation continue tout au long de leur carrière pour rester performants sur tous les types d'intervention. Les SPV représentent à eux seuls 80 % des effectifs des pompiers.
Il est possible pour les SPV qui veulent en faire un métier à plein temps et devenir SPP de se présenter au concours interne à partir du moment où ils ont une expérience minimum de 3 ans comme pompiers volontaires.
Devenir Sapeur-Pompier Volontaire
Il est possible de devenir pompier pour un homme ou une femme qui exerce déjà une profession salariée – ou bien qui est en recherche d'emploi ou étudiant – et qui souhaite consacrer une partie de son temps dans le volontariat. Contrairement au SPP, les pompiers volontaires ne sont pas payés sur un système de rémunération, mais perçoivent pour leurs interventions des indemnités forfaitaires selon le type de mission. Le Sapeur-Pompier Volontaire dépend du Centre de Secours Communal le plus proche de chez lui. Il bénéficie bien sûr d'une formation initiale avant de pouvoir partir sur le terrain. Les Sapeurs-Pompiers Volontaires, tout comme les SPP suivent une formation continue tout au long de leur carrière pour rester performants sur tous les types d'intervention. Les SPV représentent à eux seuls 80 % des effectifs des pompiers.
Conditions pour devenir pompier volontaire :
- Être âgé de 16 ans minimum (21 ans minimum pour le grade d'officier) ;
- Jouir de ses droits civiques ;
- Être libéré de ses obligations militaires ;
- Résider légalement en France ;Être de bonne moralité.
Il est possible pour les SPV qui veulent en faire un métier à plein temps et devenir SPP de se présenter au concours interne à partir du moment où ils ont une expérience minimum de 3 ans comme pompiers volontaires.
Le SPM travaille à plein temps, comme le SPP. Cependant, il a le statut militaire et est rattaché à l'Armée de Terre. On les trouve essentiellement à Paris et Marseille où ils sont respectivement affectés à la Brigade des Sapeurs-Pompiers de Paris et au Bataillon des Marins-Pompiers de Marseille. Le Sapeur-Pompier Militaire peut également exercer son métier dans une des Unités Militaires de la Sécurité Civile et interviennent sur le devant des grandes catastrophes (technologiques et/ou naturelles). 5 % des pompiers sont des SPM.
Devenir Sapeur-Pompier Militaire
Le SPM travaille à plein temps, comme le SPP. Cependant, il a le statut militaire et est rattaché à l'Armée de Terre. On les trouve essentiellement à Paris et Marseille où ils sont respectivement affectés à la Brigade des Sapeurs-Pompiers de Paris et au Bataillon des Marins-Pompiers de Marseille. Le Sapeur-Pompier Militaire peut également exercer son métier dans une des Unités Militaires de la Sécurité Civile et interviennent sur le devant des grandes catastrophes (technologiques et/ou naturelles). 5 % des pompiers sont des SPM.
Conditions pour devenir sapeur-pompier militaire :
- Avoir entre 18 et 25 ans (jusqu'à 26 ans pour les UIISC) ;
- Avoir la nationalité française,
- Ne pas avoir de casier judiciaire ;
- Autres conditions : se reporter aux demandes des brigades concernées.
- Être titulaire soit d'un brevet, d'un BEP ou d'un CAP selon le lieu d'intégration.
Les enfants et adolescents peuvent avoir un intérêt pour le métier de pompier, sans trop savoir concrètement de quoi il s'agit. C'est pourquoi, il leur est possible de « tester » le métier dès le plus jeune âge en entrant chez les Jeunes Sapeurs-Pompiers. Filles et garçons de 11 à 18 ans sont formés par d'autres pompiers et participent à la vie d'une caserne. Ils seront même amenés à partir sur certaines missions avec d'autres pompiers. Très souvent, leur formation et leurs activités, les confortent dans leur intention de devenir Sapeur-Pompier Professionnel.
Devenir Jeune Sapeur-Pompier
Les enfants et adolescents peuvent avoir un intérêt pour le métier de pompier, sans trop savoir concrètement de quoi il s'agit. C'est pourquoi, il leur est possible de « tester » le métier dès le plus jeune âge en entrant chez les Jeunes Sapeurs-Pompiers. Filles et garçons de 11 à 18 ans sont formés par d'autres pompiers et participent à la vie d'une caserne. Ils seront même amenés à partir sur certaines missions avec d'autres pompiers. Très souvent, leur formation et leurs activités, les confortent dans leur intention de devenir Sapeur-Pompier Professionnel.
Conditions pour devenir jeune sapeur-pompier :
- L'intégration peut se faire dès l'âge de 11 ans et généralement jusqu'à 18 ans (à vérifier selon les SDIS) ;
- Être de nationalité française ou étrangère ;
- Produire une autorisation parentale ou du représentant légal ;
- Fournir deux types de certificats médicaux (le premier atteste de l'aptitude physique du candidat, le deuxième est un certificat attestant que la vaccination antitétanique est à jour) ;
- Le candidat devra s'inscrire à la date de rentrée scolaire, l'année où il présente sa candidature.
En 2020, les Sapeurs-Pompiers ont effectué 4.290.700 interventions en France, soit 1 intervention toutes les 6,5 secondes (source www.pompiers.fr).
Toujours au plus près de la population pour bien étudier leurs besoins, celles et ceux qui ont décidé de devenir pompier bénéficient tous d'une formation continue afin d'être toujours au meilleur de leurs compétences.
Leurs missions sont variées, mais le secours d'urgence à la population occupe le plus clair de leur temps. Viennent ensuite les interventions sur les incendies, LA spécialité même des Sapeurs-Pompiers, mais qui n'occupe cependant que 7 % de leur temps, et d'autres missions comme la protection de la faune et de la flore, la prévention des risques industriels, chimiques et de pollution et les missions d'information auprès du public.
C'est certainement la plus grosse partie du travail du pompier (85 % des interventions dont 79 % dédiées aux secours de victimes et 6 % aux accidents de la route).
Les missions de secours aux personnes concernent différents cas : les personnes malades (exemple : suspicion de crise cardiaque, d'AVC, etc. nécessitant une intervention d'urgence), les personnes blessées ou intoxiquées, les personnes risquant la noyade. Complétés par le Service de Santé et de Secours Médical (SSSM) de 12 523 personnes ayant des professions de médecins, pharmaciens, vétérinaires, infirmiers, ils peuvent prendre en charge malades et blessés très rapidement.
Leur formation spécifique et les équipements qu'ils utilisent permettent une intervention rapide et efficace. Ils sont aussi sur le devant de la scène dès qu'il y a un accident de la circulation.
Selon le lieu où ils exercent, ils sont confrontés à différentes problématiques de secours (exemple : secours maritime ou secours en montagne). Ils sont aidés par des équipes adaptées du Groupe de Reconnaissance et d'Intervention en Milieu Périlleux (GRIMP) qui dispose de plongeurs, d'équipes spécialistes de la montagne ou encore d'équipes cynophiles.
Les accidents de la circulation sont le plus souvent pris en charge par les Sapeurs-Pompiers, car ils ont une rapidité d'intervention qui leur permet d'être sur les lieux d'un accident très rapidement et ils ont aussi les compétences nécessaires pour porter un secours médicalisé ou transporter les victimes tant sur les axes routiers, ferroviaires que sur les accidents de navigation ou les catastrophes aériennes.
Si leurs interventions sur les incendies ne concernent que 6 % de leurs occupations, les pompiers sont les seuls à pouvoir combattre les flammes grâce à leur formation spécifique. Ils interviennent non seulement dans les habitations, mais aussi sur les feux de véhicule ou de végétation.
Lorsque des feux de grandes envergures doivent être éteints, ils utilisent des équipements mis à leur disposition comme les canadairs et peuvent venir en renfort d'autres pays européens lorsque les feux de forêts de grande ampleur qui peuvent survenir en été sont difficiles à circonscrire avec les forces en présence.
Régulièrement des patrouilles sont assurées par les pompiers et l'ONF (Organisation Nationale des Forêts) pour prévenir tout départ de feux de forêts sur le territoire. Les Sapeurs-Pompiers ont les compétences leur permettant de détecter rapidement un départ de feu et ils arrivent à les circonscrire rapidement. 98 % des départs de feu sont éteints avant de se propager.
Des Sapeurs-Pompiers formés et rattachés à la Cellule mobile d'intervention chimique et radiologique (CMIC-CMIR) interviennent dans le cas d'accidents chimiques, radioactifs ou industriels et préviennent autant que possible le risque de pollution. Leurs missions sont essentielles pour préserver la population autant que l'environnement.
Si les pompiers sont souvent sur tous les fronts pour sauver des vies humaines, ils sont aussi mobilisés pour s'occuper du sauvetage des vies animales (cas des oiseaux et autres espèces maritimes en cas de marée noire, sauvetages exceptionnels comme ce fut le cas avec 150 dauphins piégés par la marée à Pleubian et sauvés avec le renfort des pompiers).
En cas de catastrophe naturelle par exemple, le plan ORSEC (Organisation de Réponse de Sécurité Civile) permet de rassembler tous les intervenants nécessaires à la gestion de la crise et de coordonner tous les moyens terrestres, maritimes ou aériens.
Les Sapeurs-Pompiers interviennent aussi dans la lutte contre la pollution marine et, dans le cas de catastrophe d'envergure, c'est le plan POLMAR (plan de lutte contre la pollution marine) qui est lancé (exemple : en mars 2008, le plan POLMAR est déclenché pour empêcher qu'une marée noire, consécutive à un accident de raffinerie à Donges, ne s'infiltre par l'estuaire de la Loire, près de Nantes).
Lors de leur participation aux plans d'urgence, les pompiers mettent tout en œuvre pour l'organisation des secours : logistique, acheminement du matériel, le cas échéant, encadrement des bénévoles…
Missions des pompiers
En 2020, les Sapeurs-Pompiers ont effectué 4.290.700 interventions en France, soit 1 intervention toutes les 6,5 secondes (source www.pompiers.fr).
Toujours au plus près de la population pour bien étudier leurs besoins, celles et ceux qui ont décidé de devenir pompier bénéficient tous d'une formation continue afin d'être toujours au meilleur de leurs compétences.
Que fait un pompier ?
Leurs missions sont variées, mais le secours d'urgence à la population occupe le plus clair de leur temps. Viennent ensuite les interventions sur les incendies, LA spécialité même des Sapeurs-Pompiers, mais qui n'occupe cependant que 7 % de leur temps, et d'autres missions comme la protection de la faune et de la flore, la prévention des risques industriels, chimiques et de pollution et les missions d'information auprès du public.
Secours d'urgence à la population
C'est certainement la plus grosse partie du travail du pompier (85 % des interventions dont 79 % dédiées aux secours de victimes et 6 % aux accidents de la route).
Les missions de secours aux personnes concernent différents cas : les personnes malades (exemple : suspicion de crise cardiaque, d'AVC, etc. nécessitant une intervention d'urgence), les personnes blessées ou intoxiquées, les personnes risquant la noyade. Complétés par le Service de Santé et de Secours Médical (SSSM) de 12 523 personnes ayant des professions de médecins, pharmaciens, vétérinaires, infirmiers, ils peuvent prendre en charge malades et blessés très rapidement.
Leur formation spécifique et les équipements qu'ils utilisent permettent une intervention rapide et efficace. Ils sont aussi sur le devant de la scène dès qu'il y a un accident de la circulation.
Selon le lieu où ils exercent, ils sont confrontés à différentes problématiques de secours (exemple : secours maritime ou secours en montagne). Ils sont aidés par des équipes adaptées du Groupe de Reconnaissance et d'Intervention en Milieu Périlleux (GRIMP) qui dispose de plongeurs, d'équipes spécialistes de la montagne ou encore d'équipes cynophiles.
Intervention sur les accidents routiers
Les accidents de la circulation sont le plus souvent pris en charge par les Sapeurs-Pompiers, car ils ont une rapidité d'intervention qui leur permet d'être sur les lieux d'un accident très rapidement et ils ont aussi les compétences nécessaires pour porter un secours médicalisé ou transporter les victimes tant sur les axes routiers, ferroviaires que sur les accidents de navigation ou les catastrophes aériennes.
Intervention sur les lieux d'incendies
Si leurs interventions sur les incendies ne concernent que 6 % de leurs occupations, les pompiers sont les seuls à pouvoir combattre les flammes grâce à leur formation spécifique. Ils interviennent non seulement dans les habitations, mais aussi sur les feux de véhicule ou de végétation.
Lorsque des feux de grandes envergures doivent être éteints, ils utilisent des équipements mis à leur disposition comme les canadairs et peuvent venir en renfort d'autres pays européens lorsque les feux de forêts de grande ampleur qui peuvent survenir en été sont difficiles à circonscrire avec les forces en présence.
Régulièrement des patrouilles sont assurées par les pompiers et l'ONF (Organisation Nationale des Forêts) pour prévenir tout départ de feux de forêts sur le territoire. Les Sapeurs-Pompiers ont les compétences leur permettant de détecter rapidement un départ de feu et ils arrivent à les circonscrire rapidement. 98 % des départs de feu sont éteints avant de se propager.
Prévention des risques (industriels et pollution)
Des Sapeurs-Pompiers formés et rattachés à la Cellule mobile d'intervention chimique et radiologique (CMIC-CMIR) interviennent dans le cas d'accidents chimiques, radioactifs ou industriels et préviennent autant que possible le risque de pollution. Leurs missions sont essentielles pour préserver la population autant que l'environnement.
Actions de protection de la faune
Si les pompiers sont souvent sur tous les fronts pour sauver des vies humaines, ils sont aussi mobilisés pour s'occuper du sauvetage des vies animales (cas des oiseaux et autres espèces maritimes en cas de marée noire, sauvetages exceptionnels comme ce fut le cas avec 150 dauphins piégés par la marée à Pleubian et sauvés avec le renfort des pompiers).
Participation aux plans d'urgence
En cas de catastrophe naturelle par exemple, le plan ORSEC (Organisation de Réponse de Sécurité Civile) permet de rassembler tous les intervenants nécessaires à la gestion de la crise et de coordonner tous les moyens terrestres, maritimes ou aériens.
Les Sapeurs-Pompiers interviennent aussi dans la lutte contre la pollution marine et, dans le cas de catastrophe d'envergure, c'est le plan POLMAR (plan de lutte contre la pollution marine) qui est lancé (exemple : en mars 2008, le plan POLMAR est déclenché pour empêcher qu'une marée noire, consécutive à un accident de raffinerie à Donges, ne s'infiltre par l'estuaire de la Loire, près de Nantes).
Lors de leur participation aux plans d'urgence, les pompiers mettent tout en œuvre pour l'organisation des secours : logistique, acheminement du matériel, le cas échéant, encadrement des bénévoles…
Les derniers décomptes, en 2020, totalisent 251 900 Sapeurs-Pompiers (dont 43 891 femmes), militaires compris.
Si l'on observe, la répartition, les plus nombreux sont les Sapeurs-Pompiers volontaires (79 %), puis les Sapeurs-Pompiers professionnels (16 %) et enfin les militaires (5 % des effectifs).
Les répartitions des effectifs dernièrement relevés font état de :
Par décret du 25 octobre 1976, les femmes ont pu accéder à la profession. Si l'on constate que leur nombre augmente sans cesse, il reste encore inférieur à celui de leurs homologues masculins.
Pourtant, rien ne s'oppose à ce qu'une femme intègre les rangs des Sapeurs-Pompiers de France. Elle doit avoir les mêmes obligations, la vocation pour le métier, la disponibilité et une excellente forme physique.
En 2020, on pouvait constater qu'un pompier sur 6 était une femme, soit 19 % des effectifs civils de la profession. Cela constitue un quota de 38 800 femmes partout en France. Entre 2016 et 2017, on a pu constater une augmentation des recrutements féminins de l'ordre de 5 %.
Elles sont majoritaires dans les PATS (Personnels Administratifs et Techniques Spécialisés) où elles représentent 55 % de l'effectif global et à égalité avec les hommes dans les SSSM (Service de Santé et de Secours Médical).
En revanche, les femmes ne représentent que 4 % de l'effectif chez les pompiers militaires.
Effectifs chez les pompiers
Les derniers décomptes, en 2020, totalisent 251 900 Sapeurs-Pompiers (dont 43 891 femmes), militaires compris.
Si l'on observe, la répartition, les plus nombreux sont les Sapeurs-Pompiers volontaires (79 %), puis les Sapeurs-Pompiers professionnels (16 %) et enfin les militaires (5 % des effectifs).
Les répartitions des effectifs dernièrement relevés font état de :
- 197 100 sapeurs-pompiers volontaires ;
- 41 800 sapeurs-pompiers professionnels ;
- 13 000 sapeurs-pompiers militaires ;
- 29 200 JSP
Féminisation de la profession de pompier
Par décret du 25 octobre 1976, les femmes ont pu accéder à la profession. Si l'on constate que leur nombre augmente sans cesse, il reste encore inférieur à celui de leurs homologues masculins.
Pourtant, rien ne s'oppose à ce qu'une femme intègre les rangs des Sapeurs-Pompiers de France. Elle doit avoir les mêmes obligations, la vocation pour le métier, la disponibilité et une excellente forme physique.
En 2020, on pouvait constater qu'un pompier sur 6 était une femme, soit 19 % des effectifs civils de la profession. Cela constitue un quota de 38 800 femmes partout en France. Entre 2016 et 2017, on a pu constater une augmentation des recrutements féminins de l'ordre de 5 %.
Elles sont majoritaires dans les PATS (Personnels Administratifs et Techniques Spécialisés) où elles représentent 55 % de l'effectif global et à égalité avec les hommes dans les SSSM (Service de Santé et de Secours Médical).
En revanche, les femmes ne représentent que 4 % de l'effectif chez les pompiers militaires.
Qualités humaines et compétences requises pour exercer le métier de pompier
Le métier de pompier est avant tout un métier de passion et de vocation. Il faut aimer aider les autres et vouloir en faire son métier si l'on cherche à devenir Sapeur-Pompier professionnel (SPP). D'autres qualités personnelles sont bien sûr attendues chez le futur pompier et il aura acquis toutes les compétences techniques, avant d'aller sur le terrain. Les pompiers suivent une formation continue tout au long de leur carrière.
Qualités personnelles requises pour devenir pompier :
- Être prêt à s'engager pour le métier.
- Être disponible et capable de rapidité lors d'interventions qui s'effectuent 24 h/24.
- Être très réactif.
- Faire preuve de courage (dès l'entrainement, le futur candidat sait s'il est capable de poursuivre ou non, car l'épreuve du feu peut parfois démotiver les personnes sensibles).
- Faire preuve de sang-froid : si les personnes sont trop émotives et ne supportent pas la vue du sang, il vaut mieux exercer un autre métier. Rappelons que les pompiers sont sur les lieux des accidents de la route et que l'aide aux victimes peut être particulièrement éprouvante.
- Avoir un bon esprit de camaraderie. Les pompiers professionnels sont souvent logés dans une caserne avec leur famille et leurs collègues de travail.
- Avoir l'esprit d'équipe. Lors des interventions sensibles, les pompiers font corps, chacun venant en aide à la population lors des évacuations, tout en prêtant attention à ses collègues pour éviter les accidents.
- Savoir anticiper et jauger les risques sur les lieux d'un incendie et avoir suffisamment d'esprit d'analyse pour ne pas faire prendre des risques à toute une équipe.
- Faire preuve de prudence.
- Avoir une très bonne santé (physique et mentale).
- Être sportif : certains exercices et entrainements fréquents permettent d'être opérationnel sur le terrain. Les pompiers s'exercent quotidiennement pour améliorer leurs performances sur le terrain. Les personnes qui se destinent au métier ne doivent donc pas être rebutées par la pratique sportive.
- Être capable de respecter une hiérarchie.
- Être capable de gérer son stress en toutes circonstances.
Qualités techniques requises
Rapidité, efficacité, grande maîtrise des gestes professionnels sont des impératifs du quotidien du pompier.
Grâce à sa formation à l'entrée du métier, puis avec le système de formation continue, le pompier maîtrise la technicité des interventions : manipulation des équipements (exemple : déploiement des lances à incendie, des échelles d'intervention…), conduite des engins, port des combinaisons, casques et masques adaptés pour se protéger des dégagements nocifs sur le terrain d'un incendie…
Le pompier sait comment réagir avec efficacité et sans prendre ou faire prendre des risques à l'équipe sur les lieux d'un sinistre ou d'un accident routier. Il connait les gestes de secours d'urgence, sait mettre une personne blessée ou en état de choc dans une position de sécurité.
Les pompiers travaillant aux abords côtiers doivent avoir un très bon niveau en natation. Quant à ceux qui opèrent dans les zones montagneuses, ils pourront avoir des exercices d'entrainement plus spécifiques pour exercer dans ces milieux et porter secours aux populations locales.
Pour devenir pompier et intégrer les rangs des soldats du feu, il faut commencer par décider quelle voie choisir pour exercer : est-ce que l’on veut faire carrière en tant que pompier ? ou souhaite-t-on juste pouvoir prêter main forte et se rendre utile ? Les accès sont tout aussi différents : inscription ou concours. La formation, elle, reste incontournable pour savoir comment réagir et affronter toutes les situations auxquelles sont confrontés les sapeurs-pompiers lors de leurs missions.
Si votre choix se porte sur le métier de SPP, et en particulier celui de caporal de sapeurs-pompiers, une formation à distance pour préparer le concours externe est proposée par l’école EFM. Suivre les cours en ligne de cette formation permet à tous les élèves de s’entrainer pour réussir chacune des 3 épreuves et ainsi intégrer un SDIS et être formé au métier.
Si votre choix se porte sur le métier de SPP, et en particulier celui de caporal de sapeurs-pompiers, une formation à distance pour préparer le concours externe est proposée par l’école EFM. Suivre les cours en ligne de cette formation permet à tous les élèves de s’entrainer pour réussir chacune des 3 épreuves et ainsi intégrer un SDIS et être formé au métier.